I
Gloire à la vaillance sacrée!
Gloire à la jeune fille d’Orléans!
La gloire est pour les courageux
Qui ont la raison de cœur
Et avec cette raison ils comprennent
Que la révélation de la liberté ne se réalise
Que par la bonne volonté de propre mort
Et que la liberté ne se prouve
Que par la pleine volonté de la propre mort.
La prière des courageux est:
Liberté ou mort !
II
Gloire à la jeune fille d’Orléans Jeanne
Qui sabra avec l’épée des paroles
La lâcheté de la plupart des hommes-soldats!
Gloire au courage de la jeune fille
Parmi la lâcheté masculine.
La vaillance de la jeune fille
Est le dernier sauvetage possible
Quand le monde s’écroule
Quand la vie pourrit et se corrompt
Et quand les gens ne regardent pas en haut
Vers le Dieu.
Quand tous fixent le regard sur la boue et l’argile
Jeanne d’Arc regarda dans le ciel.
III
Les rois sont partagés entre le choix
D’aimer la famille
Ou d’aimer la patrie.
Les rois sont partagés entre le choix
De garder l’héritage
Ou de sauvegarder le peuple.
Et les états s’écroulent de ce dédoublement.
L’armée des forces célestes
Choisis pour la terre de France
Sa messagère du courage.
Gloire à la jeune fille d’Orléans
Qui eut le courage
De vivre d’une manière étrange ici
Parmi la lâcheté des hommes sur la terre
Parmi le luxe des gens prévoyants et ruses
Qui n’ont pas de raison de cœur
Et qui pataugent dans la boue et le sang.
Gloire!
IV
L’armée des forces célestes
Avait sa messagère sur la terre
Qui mit l’armure,
Forgée par les forgerons disant les prières
Qui ceinra l’épée de Charles le Grand
Et monta au cheval.
Les légendes sont les rêves du peuple
Et Jeanne
Est devenue
L’âme et le cœur de la rêve-légende
Pour la jeune fille qui sauva Orléans.
La jeune fille Jeanne était courageuse
De réaliser par soi-même la jeune fille d’Orléans
Que le peuple attendait avec espoir.
La foi du peuple se réalise
Toujours à travers les siècles.
Et la jeune fille d’Orléans se réalisa
Par Jeannette de Dom Rémy.
Hazard et destin –
Deux flammes
Brûlant comme une!
V
Trois fois gloire à la jeune fille d’Orléans
Qui alors
Ne reçut pas de gloire humaine
Pour son exploit
Mais reçut de l’infamie et de la moquerie.
L’infamie est la prise du courage.
Et les esclaves se séduisent
Des prix,
Des louanges,
Des couronnes,
Des titres
Et d’autres fantaisies pareilles.
VI
Les prières de Jeanne se réalisaient
Parce qu’elle priait le Dieu pas pour soi,
Mais pour la France.
Tant que son armée priait de cette façon
L’armée était victorieuse et triomphante.
Mais quand les prières des soldats devinrent
Des gémissements de survie
La victoire s’en alla.
Et Jeanne resta seule sous le ciel,
Seule sur la terre…
Elle resta seule et unique
Combattante fidèle de sa patrie
Et soldat des forces célestes.
VII
C’est alors que les vautours s’abattirent
Et commencèrent à chercher de la charogne
Mais ils n’en trouvèrent pas en Jeanne.
Les vautours n’y trouvèrent rien pour soi-même.
Les vautours n’y trouvèrent rien de soi-même.
En Jeanne il n’y avait rien d’eux.
VIII
Le feu sépare le ciel de la terre.
Le feu unit le ciel et la terre.
Le bûcher envoya l’image céleste de Jeanne
Dans la partie céleste de tous les courageux,
En haut dans le champ de combats de Dieu
Chez son chef militaire – archange …
IX
Quand l’image céleste de Jeanne étincela en haut
Du bûcher tout droit vers sa patrie céleste,
Alors en même temps
Dans les forêts d’Orléans
Un éclair perça les espaces
Et enflamma
Un arbre-sec, pourri et séculaire
Arbre en feu – un présage
Puis un grondement suivit l’éclat.
Et l’éco de ce coup de tonnerre
Retentit depuis six siècles
Dans les cloches d’Orléans.
Сайтът PlovdivLit е творчески продукт на фондация „Пловдив ЛИК” и е обект на авторско право.
Поставянето на хипервръзки към сайта, към издания, рубрики и конкретни текстове в PlovdivLit е свободно.